Texte situé en bas de la partie Sud de la porte Nord
C'est le lieu du 'taureau valeureux aux yeux perçants, et le nid du rapace vaillant , le faucon, aux serres acérées.' Ainsi est décrite le temple dans ce texte. qui continue par d'autres définitions du lieu, liées à différents dieux ou déesses, comme 'le chateau des yeux oudjats de la majesté de Rê'. ..'Ce sont les deux yeux qui donnent la vie...' pour le fils de Rê, Ptolémée aimé de Ptah.
(Gutlub, 1973, p.196, n°739)
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Au dessus,un texte dédicatoire pour le roi.
Ce grand texte date de Ptolémée VI Philométor. Il porte le n°709 dans les reproductions en fac-similé des scènes du temple effectuées par Morgan et al (ici fascicule III). C'est le texte étudié en premier par Gutlub (1973, p.3 et suivantes). Ce texte rattache le temple au combat des dieux contre les rebelles, avant tout établissement. Il détermine le sens essentiel du nom du temple.
Le temple est 'la tanière du lion terrifiant...la ville du Grand-Lion qui met fin à la durée de vie de celui qui attaque'. Le grand-lion est un dieu lion assimilé à Haroéris. C'est 'le temple d'Haroèris et de Sobek, seigneurs d'Ommbos, Chateau du Faucon également, Maison du Crocodile, également..' Ensuite le texte énumère tout ce qui est sacré : les noms des personnes attachées au temple, les objets, de plantes et de lieux, le nom du serpent divin est Abech. Puis viennent des explications sur le nom du temple. Dans ce lieu 'fut créé Osiris' 'par son père Geb et son père Chou'. Ce lieu est dit aussi le Grand Siège, là où 'Chou s'y trouve en sa forme d'Haroéris' ...'Rê y est en tant que Sobek' 'Tefnout en tant que Tasenetnefret, ... Isis en tant qu'Hathor et Panebtaouy en tant que Khonsou'
(traduction de Gutlub, 1973, p.3 et suivantes) .
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Description de la salle des offrandes située en bas de la partie Nord de la porte Sud
'C'est la place ... du Ba de Chou..c'est la place d'arrivée des Aliments et Nourritures.. Seigneur-des-Aliments est appelé son maître.. il en accorde selon son bon plaisir..il inonde sa maison (de Ptolémée) de nourriture qu'il a donnée.'
(Gutlub, 1973, p.204, n°766)
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